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Club fondé en | fin XIXe siècle |
Disparait en | Toujours en activite sous le nom de Pitray Olier (du nom du fondateur du Patronage Olier, M. Pitray) |
Couleurs | Rouge et blanc |
Siège | Rue d'Assas Paris (6e) |
Le
Patronage Olier est un club de
Football parisien fondé à l'extrême fin du XIX
e siècle.
Palmarès
Historique
Le Patronage Olier est un club catholique de la FGSPF. Champion de France de la FGSPF en 1908 en s'imposant en finale face aux « Cadets de Bretagne », 8-0 à
Rennes le
26 avril 1908. Ce titre ouvre les portes du Trophée de France au club qui écarte le champion bordelais de la FASO (Société Athlétique de Montrepos) 12-2. La finale du Trophée se joue le 3 mai 1908 face au champion parisien de la FCAF, la « Société Municipale de Puteaux ». À Livry-Gargan, le Patronage Olier s'impose 3-0 sur des buts signés Carlier, Bienvenu et
Maës.
Champion de Paris FGSPF, le club repart à la conquête de titres nationaux. Le Patronage Olier écarte successivement la Jeunesse Sportive de Crépy-en-Valois (5-1, le 10 avril 1910, en quarts de finale) puis l'AJ Auxerre (9-0, le 17 avril 1910 en demi-finale). Le club gagne un nouveau titre de champion de France de la FGSPF en s'imposant en finale face aux Bons Gars de Bordeaux, 11-0 à Bordeaux le 8 mai 1910. En Trophée de France, le club s'impose en finale le 29 mai 1910 face au Club Athlétique de Vitry, 2-0 à Charentonneau.
Le Patronage Olier remporte un nouveau titre de champion de Paris puis de France FGSPF en 1914. Le club élimine l'AJ Auxerre (4-1), puis la Bousbotte de Besançon avant de s'imposer en finale le 13 avril 1914 contre les Bons Gars de Bordeaux, 3-1 à Paris. En Trophée de France, le Patronage Olier chute en demi-finale face aux champions bordelais de le FCAF : La Vie au Grand Air du Médoc, 3-2 à Bordeaux le 19 avril 1914.
Le Patronage Olier est l'un des 48 clubs prenant part à la première édition de la Coupe de France en 1917-18. Exempt du premier tour, le club est sorti en 1/16 de finale le 4 novembre 1917 par Paris Star (2-1). Même déception la saison suivante avec une élimination dès les 1/32 de finale face au modeste AS Argenteuil (5-2). C'est le chant du cygne pour le club qui disparaît depuis des palmarès.
Sources
- Coll., 100 ans de football en France, Paris, Atlas, 1982
- (de) Pierre Cazal, « Landersmeisterchaften: Frankreich », in Fussball-Weltzeitschrift, N°23 (1994), p.15-41